Il convient en premier lieu de ne pas confondre le Corona Virus et la PIF ( Péritonite Infectieuse féline ) qui, même s'ils sont liés, sont tout à fait différents l'une de l'autre, puisque la premier n'a pratiquement aucune incidence sur la santé de nos chats alors que l'autre est pour l'instant incurable et donc mortelle. Il faut savoir qu'un chat atteint de Corona Virus n'est en aucun cas malade, il vit de manière tout à fait normale et n'est sujet à auucn trouble durant toute son existence, si le dit Corona Virus ne provoque pas une entérite simple très facile à soigner ou ne mute pas en PIF. 

   Que faire vis-a-vis du Corona Virus à l'élevage

Deux écoles s'affrontent, la première est pour le "aucun Corona Virus" et la seconde pour le "tout Corona Virus"
L'avantage du "aucun Corona Virus" est qu'en effet, si le Corona Virus n'est pas présent à l'élevage, et si les mesures d'hygiène constistant à ce que la chatterie ne puisse en aucun cas être contaminée ( locaux de quarantaine, aucun contact extérieur, désinfection avant chaque entrée dans les locaux, ... ) aucun chat, tant qu'il restera dans ce milieu hyper protégé, ne pourra attraper la PIF. L'inconvénient, outre le faire de produite des chats à l'immunité imparfaite pour toute maladie ( puisque n'étant en contact avec aucun virus, ils n'ont pas pu développer leur immunité ), est qu'un chat Corona Virus négatif, s'il est mis en conact avec le virus, a 90% de risques de développer une PIF. Le but de l'élévage, en plus de faire pousser avec amour les chatons, est de trouver une famille qui sera leur bonheur en échange du sien. Or, aucun particulier ne peut prendre des mesures d'hygiène aussi draconniennes que celles décrites précedemment. Par contre, l'éleveyr est sûr que la PIF ne pourra se développer chez lui, ni dans le delai légal d'incubation de 21 jours, se couvrant aussi légalement contre toute réclamation de l'acheteur. Je préfère ne pas porter de jugement sur cette méthode... De plus, 95% du cheptel franças étant atteint de Corona Virus, il semble utopiste de vouloir conserver un cheptel négatif, car toute nouvelle introduction d'un animal est à ce moment là périlleuse, d'autant plus que la fiabilité des tests Corona Virus n'est pas absolue, et que des chats peuvent être déclarés à tort négatifs. Une des solutions est de fonctionner en "circuit fermé", ce qui constiste à pratiquer outrageusement la consanguinité, qui est elle-même un fléau.

Pour ce qui est du "tout Corona Virus", le but est exactement l'inverse de celui décrit précedemment, à savoir développer une immunité chez les chatons et réduire le risque de PIF lorsque le chaton trouve sa nouvelle demeure. Il faut savoir que le tayx de PIF chez le chat de race, en France, est de 5% en moyenne. L'inconvénient est que le chaton peut développer une PIF à l'élevage et donc en mourir, il peut également être vendu en phase d'incubation de cette maladie sans qu'il y ait de signe apparent, et mourir de cette maladie dans le délai légal de 21 jours, mettant en cause la responsabilité de l'éleveur et provocant l'incompréhension des acquéreurs qui rendront souvent l'éleveur responsable de cet état de fait. Il faut se souvenir que, fort malheureusement, la PIF est une maladie auto-immune qui se développe par différents facteurs, mais qui n'est en AUCUN CAS contagieuse. Donc pas de risque "d'élevage où il y a la PIF", comme on l'entend trop souvent de la part des vétérinaires incompétents ( et oui, àa existe, surtout chez le chat ).

Vous l'aurez compris, je suis un adepte du "tout Corona Virus". En effet, les risques de PIF sont réduits pour le chat et le pourcentage d'environ 5% d'échec qui est hélas pour l'instant incontrôlable fait partie intégrante de l'élevage. Pour la famille d'accueil, il n'est pas toujours facile de comprendre ces contraintes, c'est à l'éleveur de les lui expliquer.

    La Pif et les professionnels

Remettons le problème dans son contexte. Comme vous l'aurez compris, dans un élevage, soit aucun chat n'est porteur de Corona Virus, soit ils le sont quasiment tous.... Le choix appartenant à l'éleveur.

Autre point à prendre en compte : le récent développeùent du chat de race en tant qu'animal de compagnie. L'étude et la recherche sérieuse sur les maladies des chats ne sont que très récentes ( moins de 10 ans ). Il y a encore peu, pour des raisons financières ( manque de clientèles ), les laboratoires ne se penchaient pas sur la question. Hélas, il en esr de même pour un grand nombre de vétérinaires qui parlent à tort et à travers de PIF, lorsqu'ils n'arrivent pas à poser un diagnostic certain sur une maladie féline. Le summun consistant à dire "votre chat ) la PIF" alors qu'ils ont fait un simple de Corona Virus. Il convient donc d'être prudent lorsqu'on parle de PIF, car uaucn examen du vivant du chat ne permet de se prononcer définitivement. Seule une présomption peut être envisagée. Heureusement, aujourd'hui de plus en plus de professionnels se documentent sur la question et certains vétérinaires sont mêmes devenrs des spécialistes du chat. Il existe également de nombreux éleveurs qui manquent cruellement de connaissances face à cette maladie, et qui ont tendance à diffuser des préjugés qui n'ont rien à voir avec la réalité. Ces "ragots" entretiennent la psychose et remettent en cause la culpabilité de chacun alors que cette maladie est pour l'instant un fléau naturel dont nul ne peut être tenu pour responsable individuellement. 


    La législation

Je vous invite à lire l'article sur la loi régissant les garanties légales en cas de PIF, aimablement rédigé par Mme CH.AMISSE. De plus, le Corona Virus ne rentre pas dans ce contexte puisqu'il n'engendre aucun problème de santé.
E. MEUNIER

Président du CHATHAï

 
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